Le thème du deuil traverse ces textes, évoquant tantôt tout ce que l'on laisse derrière soi pour entreprendre un tel voyage, tantôt le deuil de l’idée qu’on se faisait du pays et du continent d’accueil.
Comme ses prédécesseurs, le recueil est rédigé en partie en français classique, en partie en immigratien, donnant à découvrir comment la langue d’origine vient colorer le français et le poétiser. Un français créolisé qui évoque aussi la complexité du chemin parcouru, qui reste à parcourir, entre le pays quitté et la terre d’accueil.
L’ouvrage invite, dans le fond comme dans la forme, à une compréhension plus fine de la réalité de l’exil.